Le mois dernier, on parlait série avec « Stranger Things »… Ce mois-ci, on replonge dans les jeux vidéos avec Vincent qui nous présente « Final Fantasy XIV » .

Descriptif

Titre : Final Fantasy XIV
Genre : Jeu de rôle massivement multijoueur en ligne (MMORPG)
Développeur : Square Enix
Editeur : Square Enix
Plateforme : Playstation 3, 4 et 5, PC
Date de sortie : le 27 août 2013  

Synopsis

Hydaelyn, une planète irisée de bleus et de verts, dotée d’une nature foisonnante et généreuse…
À l’ouest d’une immense masse continentale surnommée la Trigée se trouve une terre que l’on dit aimée des Dieux et forgée par les héros. Son nom…Éorzéa.
C’est là que votre aventure commence ! Répondant à l’appel du Cristal-mère, la source de toute vie, vous vous lancez dans une quête pour sauver le monde des ténèbres. Depuis les temps immémoriaux, cette planète verdoyante, qui baigne dans l’éther, est le berceau de la vie.
Mais aujourd’hui, Hydaelyn est meurtrie dans sa chair, et les forces du néant menacent de l’engloutir. Vous, qui portez la lumière de l’espoir…entendez l’appel du Cristal, et laissez le guider vos pas. Ceci est votre Aventure, un nouveau chapitre de l’histoire.

Mes +

Sorti en 2010 dans sa version initiale, Final Fantasy XIV s’est rapidement heurté à la déception des joueurs. Bugs à la pelle, système de jeu compliqué, contenu décevant : quelques semaines seulement après le lancement officiel de FFXIV, Yoichi Wada, alors patron du studio de développement, adresse une lettre d’excuses aux fans, et se sépare sans ménagement du producteur du titre de l’époque. Afin de reprendre les rênes du projet, Yoichi Wada nomme Naoki Yoshida qui est conscient qu’une communauté engagée est la clé d’un jeu réussi.  Celui-ci décide donc de placer les joueurs au centre du jeu, sans oublier les erreurs commises du studio. Ainsi il fait le coup magistral de prendre cet échec comme une base du lore de Realm Reborn à travers l’une des plus belles cinématiques de la licence, dans le but de rendre la fin du jeu initial comme un cataclysme qui aura touché Eorzea dans le passé. Une vraie renaissance, tel un Phoenix qui ressuscite de ses cendres, et c’est dans ce souhait réel de faire des joueurs les acteurs de l’histoire que chaque joueur peut ainsi voir leur personnage tout au long de l’aventure en étant présent dans la plupart des cinématiques. 

Ces petits détails mettent un énorme coup au plexus de chacun puisque l’immersion devient totale dans un univers parfaitement amené, et qui gagne en profondeur plus on avance dans l’aventure mais dans une progression logique. Tout ça réunis avec des graphismes somptueux et une musique magnifique qui a été récompensée, avec un record du monde, celui du plus grand nombre de musiques originales dans un jeu vidéo. En effet, non seulement la BO du jeu est particulièrement réussie, mais en plus, elle ne compte pas moins de 384 morceaux, tous composés pour le jeu. J’ai moi-même vécu tous les types d’émotions dans cette histoire passionnante que l’on peut vivre dans ce jeu : de la tristesse, de la haine pour certains ennemis, de l’empathie, des frissons d’anticipation, de l’interrogation sur moi-même et sur le monde, de la joie, des rires. Bref, tout ce qu’on peut souhaiter et même plus encore !

Ces émotions ne viennent pas seulement de l’histoire. Les personnages que l’on découvre tout au long de notre périple en tant que joueur, ont tous une personnalité unique qui les rendent tous diablement attachants ou détestables avec un développement personnel particulièrement poussé.

Final Fantasy XIV a constamment ajouté de nouveaux éléments à sa riche histoire, ce qui signifie qu’ils ont inclus de nombreux antagonistes, qui ont tous une réelle profondeur à leurs histoires. Rien ne contribue plus à une bonne histoire qu’un vilain convaincant et il faut dire pour ceux qui refuseront naturellement de jouer pendant 200 heures pour atteindre l’extension Shadowbringers de Final Fantasy XIV, que ce serait dommage de rater la découverte du meilleur méchant de la franchise de Final Fantasy, mais aussi l’un des personnages les mieux écrits qui ait jamais existé dans la narration de jeux vidéo.

Mais à part l’histoire, qu’y a-t-il de bien ? Franchement quoi de mieux que de se dire que peu importe la classe que je prends au début, je peux en changer à l’infini et jouer l’intégralité de toutes les classes avec un seul personnage. De plus ils font ça bien car, même ici, chaque classe ou job comme ils appellent ça, ont une histoire propre ! Donc oui, tu devras aller chercher toi-même les ingrédients pour ton plat de cuisinier afin de réussir l’examen de l’académie des Cuistots, combattre des bandits afin de parfaire les enseignements de ton école d’art martiaux bref des quêtes “FedEx” (transport d’un point A à un point B… trucs de ce style) mais ça fait partie intégrante de l’immersion et c’est plutôt cool !

Autre chose que j’ai pu trouver géniale dans ce jeu, c’est la synchronisation, les joueurs de hauts niveaux peuvent jouer et aider les nouveaux joueurs sans détruire leur expérience puisqu’ils seront automatiquement mis au niveau maximum de la mission, avec un équipement approprié. Ce n’est pas tout ! Square Enix a même fait le parti pris de proposer comme moyen de progression aux joueurs les plus expérimentés des missions journalières qui permettent d’évoluer leurs personnages en les groupant avec les joueurs bas niveaux et qui veulent avancer dans leur histoire, mais ne sont pas assez pour un donjon par exemple. Ceci permet un vrai échange entre les joueurs proches du mentorat et cela permet à tout le monde de découvrir pleinement l’ensemble du jeu et ses mécaniques.

Voilà, vous vous en doutez, ce jeu est cher à mon cœur car il a marqué mon expérience dans le monde des jeux vidéo et je doit admettre que mon avis n’est pas forcément impartial. Cependant, je voulais vraiment mettre en avant ce qui fait la force de cette expérience de jeu unique et vous donnez l’envie de découvrir tout ça par vous même !

Mes –

Bon soyons honnêtes, le jeu n’est pas parfait et il a quelques défauts qui n’en sont pas des moindres et je veux parler du Gameplay… Leur système du GCD qui veut dire Global CoolDown (Temps de recharge) est une idée géniale et permet un apprentissage aux débutants de se focaliser sur les choses importantes et non pas d’avoir à appuyer sur 90 boutons dès les premiers niveaux…mais qu’est-ce que c’est long !! Avant de commencer à avoir un vrai dynamisme dans le gameplay, en dehors d’être un soigneur et certaines rares classes du jeu, on peut bien attendre le level 30… soit plus de 20 heures de jeu…oui oui…vous avez bien lu. D’ailleurs le temps de jeux qui d’habitude est un point positif, peut être un négatif ici puisque pour finir, l’intégralité de toutes les extensions et commencer le “EndGame”, il faut bien compter un peu plus que 200 heures de jeu si on ne skip pas l’histoire et les cinématiques (SACRILÈGE).

L’autre point noir du jeu est son prix, puisque celui-ci demande à payer le pack du jeu avec les extensions dans les alentours de 40€ aujourd’hui, AINSI, qu’un abonnement obligatoire de 10€ par mois. Cependant à la sortie du prochain DLC vous serez obligé de l’acheter pour pouvoir continuer l’histoire. Or comme toute nouveauté il sera vendu à 70€ à sa sortie… aie.