Le mois dernier, on parlait jeux vidéos avec « Kya : Dark Lineage », aujourd’hui place aux séries avec Flo qui nous parle de « The Movies That Made Us » !
Descriptif
Genre : Mini-série documentaire
Créée par : Benjamin J. Frost & Brian Volk-Weiss
Année de sortie : 2019 (1ère saison)
Statut de production : En cours (actuellement 3 saisons de respectivement 4, 4 et 8 épisodes)
Durée : 45 à 52 minutes par épisode
Diffusion : Exclusivité Netflix
Synopsis
En 2017, le producteur et réalisateur de télévision et stand-up américain Brian Volk-Weiss lance sur Netflix une mini-série documentaire intitulée « The toys that made us », qui traite de l’histoire et les implications pop-culturelles des jouets emblématiques pour les actuels trentenaires et quarantenaires, chaque épisode prenant le parti d’explorer les origines et le développement de célèbres icônes du marché du jouet (Barbie, G.I. Joe, Transformers, Lego, etc.).
Ce programme original rencontre un succès certains (actuellement 3 saisons de 4 épisodes chacun), le spin-of « The movies that made us » reprend le même concept en 2019, remplaçant les jouets par les films « cultes » des années 80 / 90 ayant d’une façon ou d’une autre construit les bases des pop-cultures actuelles.
La mini-série comporte actuellement 3 saisons, dont la dernière est sortie très récemment, le 12 octobre 2021. Les films traités sont pour la saison 1 ‘Dirty Dancing’, ‘Home Alone’ (‘Maman, j’ai raté l’avion’), ‘Ghostbusters’ (‘SOS Fantômes’) et ‘Die Hard’ (‘Piège de Cristal’), pour la saison 2 ‘Back to the Future’ (‘Retour vers le Futur’), ‘Pretty Woman’, ‘Jurassic Park’ et ‘Forrest Gump’, et enfin pour la saison 3 ‘Halloween’, ‘Friday the 13th’ (‘Vendredi 13’), ‘A nightmare on Elm Street’ (‘Freddy – Les griffes de la Nuit’), ‘Robocop’, ‘Aliens’, ‘Coming to America’ (‘Un Prince à New-York’), ‘The Nightmare before Christmas’ (‘L’étrange Noël de Monsieur Jack’) et ‘Elf’ (‘Elfe’).
Mes +
Difficile de parler de films communément reconnus comme « cultes » et/ou « fondateurs » des pop-cultures à l’heure actuelle, tant les sujets ont été exploités et surexploités à outrance, bien souvent de façon purement mercantile sans véritable valeur ajoutée. Or, grâce à cette mini-série documentaire, l’angle choisi est à mon sens suffisamment original pour retenir l’attention, tout en apprenant un tas de petites anecdotes sur les coulisses de tournage, les couacs de production, et les témoignages d’acteurs et membres du staff technique des productions évoquées.
Un autre point fort de la production est sans conteste sa réalisation, résolument axée sur l’humour, et un montage très « pop », rappelant un peu les cases d’une bande-dessinée.
Pour finir, et même si personnellement j’ai regardé l’intégralité de la mini-série, il n’y a aucune continuité entre eux, et le spectateur peut facilement faire le choix de ne regarder que les épisodes dont le sujet l’intéresse. D’un format systématiquement inférieur à 55 minutes, ça se grignote comme un pot de pop-corn, sans même s’en rendre compte !
Mes –
Je note néanmoins 2 points qui m’ont parfois dérangé :
- La réalisation « à l’américaine » qui dirige souvent les épisodes vers une conclusion un peu larmoyante et dégueulasse de bons sentiments en appuyant sur le décès ou une anecdote plus dramatique que le reste.
- Le parti-pris d’une orientation américano-centrée des œuvres évoquées, sans doute motivé par la plus grande facilité d’accès aux informations cela étant dit.