Ce mois-ci pour notre œuvre de pop culture, on rentre dans l’univers des jeux vidéos, avec Jérôme qui nous présente « Castlevania: Symphony of the Night ».
Descriptif
Titre : Castlevania: Symphony of the Night
Genre : Jeu d’aventure et de plate-forme
Développeur : Konami CE Tokyo
Editeur : Konami
Plate-forme : PC, PlayStation, Saturn, Xbox 360, PlayStation 4, PSP, Android, iOS
Dates de sortie : 1997, 1998, 2007, 2008, 2018, 2020
Synopsis
L’histoire se déroule 5 ans après les évènements de Rondo of Blood. Richter Belmont a mystérieusement disparu et sa belle-sœur Maria Renard part à sa recherche. Sa quête la mène en Transylvanie où le château de Dracula, qui n’est censé réapparaître qu’une fois par siècle, est réapparu. Cette réapparition provoque le réveil d’Alucard, qui s’est plongé dans un profond sommeil depuis les évènements de Dracula’s Curse. Inquiet, celui-ci pénètre dans la demeure de son père et y rencontre la Mort, qui lui dérobe son équipement. Alucard devra recouvrer sa puissance perdue afin de découvrir la raison de la réapparition du château de Dracula.
Mes +
- Pour commencer, Symphony of the Night est un pilier du genre Metroidvania (un genre mêlant exploration libre, plate-forme et gestion du personnage comme dans les RPG) et reste encore aujourd’hui un excellent jeu.
- Je trouve le scénario bien travaillé : il enrichit l’univers de la saga, les personnages principaux ne sont pas manichéens, et on en apprend plus sur l’origine de la haine qu’éprouve Dracula envers les humains.
- L’ambiance du jeu est une réussite : les environnements sont variés, le joueur traverse des catacombes, une bibliothèque, ou encore la tour de l’horloge qui est un niveau récurrent de la saga ; le tout avec une OST géniale qui mélange des thèmes baroques, des chœurs, du jazz ou du rock.
- J’adore le doublage japonais des portages récents, surtout Dracula qui est magnifiquement interprété par Norio Wakamoto (Cell dans Dragon Ball Z, M.Bison dans les jeux Street Fighter pour ne citer que ces rôles)
- Enfin, j’adore le charadesign inspiré des mangas shojo, qui nous montre des personnages relativement androgynes et habillés de manière élégante. Dracula, Alucard et Richter ont un charisme de dingue !
Mes –
- La mécanique de magie qui est très vague et à côté de laquelle je suis passé pendant une bonne partie du jeu.
- Certains équipements sont complètement craqués au niveau puissance et cassent la difficulté : une épée qu’on peut obtenir (rarement) sur un ennemi permet de pulvériser même les boss les plus puissants.
- Les doublages et les traductions des premières versions étaient atroces et sont par la suite devenus des memes (what is a man ? A miserable pile of secrets)