Ce mois-ci pour notre œuvre de pop culture, on rentre dans l’univers des mangas, avec Jérôme qui nous parle de « Fullmetal Alchemist ».

Titre Fullmetal Alchemist (Hagane no Renkinjutsushi en VO)
Type : Shônen
Genre : Aventure, fantastique
Auteur : Hiromu ARAKAWA
Année de publication : 12 juillet 2001 – 11 juin 2010
Production : 27 tomes

Synopsis

L’histoire se déroule dans le pays d’Amestris l’alchimie est élevée au rang de science universelle.

Le lecteur suit le parcours des frères Elric. Durant leur enfance, ils ont bravé l’ultime tabou de l’alchimie en essayant de ressusciter leur mère, morte des suites d’une maladie. Les conséquences furent lourdes : Edward, le frère aîné, perdit une de ses jambes et Alphonse, le cadet, son corps entier ; obligeant Edward à sacrifier un bras pour greffer son âme dans une armure.

Suite à ça, Edward s’est vu offrir la possibilité de s’engager dans l’armée en devenant alchimiste d’état, obtenant le titre de Fullmetal Alchemist. Avec les avantages liés à son nouveau statut et l’accès aux recherches de l’armée, les deux frères partent en quête de la pierre philosophale qui serait, selon la légende, le moyen de récupérer leur corps.

Leur enquête les conduit sur la piste d’un homme étrange, « le fondateur » qui passe pour un faiseur de miracles…

Mes +

Pour commencer, l’écriture de l’histoire est impeccable ! On suit plusieurs personnages en parallèle qui se croisent à plusieurs reprises : les frères Elric, le colonel Mustang et ses alliés, les homunculus, Hohenheim, Scar. Tout ça donne une toile d’araignée où les fils convergent vers un point central, le tout s’achevant sur une bataille en apothéose.

De plus, j’adore comment l’auteure sème des petites sous-intrigues qui finissent par avoir une importance capitale dans l’arc final (le voyage de Hohenheim -le père des frères Elric- à travers le pays, en est un parfait exemple).

Aussi, les thèmes abordés sont forts : la religion, l’éthique, la famille, le deuil ; sans oublier les références historiques. Tout au long du manga, l’auteure nous fait ressentir tout un panel d’émotions, et ce au sein du même chapitre.

Mes –

Certaines traductions n’ont pas autant de force dans la version papier, me faisant préférer la série animée Fullmetal Alchemist Brotherhood sur ce point : « kisama » traduit en « c’est pas vrai », je trouve que ça manque d’impact.

Aussi, il y a certaines résolutions qui manquent de préparation, et ça leur donne un côté « sorti du chapeau » qui me déplaît.