Ce mois-ci pour notre œuvre de pop culture, on rentre dans l’univers des romans, avec Quentin qui nous parle de « Yumi and the Nightmare Painter ».
Titre : Yumi and the Nightmare Painter (Yumi et le peintre de cauchemars)
Genre : Fantasy/Science-Fiction
Auteur : Brandon Sanderson
Année de publication : 2023
Production : Livre unique
Synopsis
Nikaro est un peintre de cauchemar, un être qui protège la ville de Kilahito de l’invasion de monstres venant des ténèbres autour de la ville. Yumi est une yoki-hijo, une sorte de prêtresse pour les esprits qui habitent le royaume de Torio. A priori rien ne relie ces deux êtres, l’un vivant dans un monde technologiquement avancé, sur le point d’entamer leur premier voyage spatial vers l’unique étoile visible dans le ciel noir, et l’autre vivant dans un monde médiéval, où la tradition et le devoir passent avant tout le reste. Pourtant lors d’un rituel pour invoquer les esprits, une connexion est créée entre Yumi et le Peintre. Il se retrouve à partager le même corps, mais pas dans le bon monde ! Yumi va devoir apprendre au Peintre l’art rituel qu’elle à mis des années à maîtriser pour pouvoir servir le peuple de Torio, et leur permettre de vivre. Une fois que le Peintre s’endort, Yumi prend le contrôle et elle va devoir écouter Nikaro pour apprendre à se défendre contre les cauchemars qui semblent menacer Kilahito, jusqu’à ce qu’elle s’endorme à son tour, et le cycle recommence…
Cette situation va peser fortement sur nos deux protagonistes. En effet, plus que d’apprendre l’art de l’autre, il va falloir qu’ils se retrouvent face à leurs propres peurs afin de surmonter ce qui les attend.
Mes +
Nous ne sommes pas dans un monde de Grand Personnages avec des Grandes Quêtes, ici c’est un monde où des gens “normaux” vivent.
Bien que la magie soit assez présente, on s’identifie très bien aux personnages, étant donné qu’elle est plutôt là en fond qu’en élément principal de l’histoire.
Les personnages évoluent beaucoup malgré le fait que le livre soit assez court (~350 pages). Sans parler de la fin touchante, où je n’ai pas du tout presque pleuré !
Mes –
Le roman manque un peu de satisfaction à la fin, on passe beaucoup de temps avec les problèmes, mais finalement assez peu avec la résolution.
Un personnage fait beaucoup de références au reste du Cosmere, d’une manière qui peut être déroutante. Ces références ne sont pas essentielles à la compréhension fort heureusement, et les personnages principaux ne les comprennent pas non plus.
Contrairement à beaucoup d’autre livres de Brandon Sanderson le système de magie n’est pas trop expliqué, il est beaucoup plus poétique que scientifique, celà peut être déroutant pour des habitués