Le mois dernier, on parlait film avec « Willow »… Ce mois-ci, on replonge dans les Animé avec Bart qui nous présente « Cowboy Bebop» .

Descriptif

Titre : Cowboy Bebop
Genre : Space-opera, western, enquête, tragédie
Créée par : Shinichiro Watanabe / Studio Sunrise
Année de sortie : 2000 (en France)
Production : terminée
Durée : 1 saison en 26 épisodes de 25min
Diffusion : accessible sur Netflix aujourd’hui

Synopsis

Comment résumer Cowboy Bebop ? 
Peut-être via les récompenses qu’il a obtenu et les places qu’il occupe dans les classements des œuvres sur le site Sens Critique. Meilleur anime Seinen, Anime japonais avec la meilleure bande-son, meilleur opening et meilleur anime original. Et ce ne sont que les premières places d’aujourd’hui d’un anime produit en 1998.
Peut-être grâce à ce florilège de genres combinés de manière à en créer un nouveau reconnaissable entre mille dans les pattes de son auteur qui place Cowboy Bebop aux côtés d’Evangelion, Ghost in the Shell et Akira dans les animes des années 90 ayant eu le plus d’influence sur la culture mondiale.
Un style décomplexé qui détonne, dynamique, qui sait prendre des pauses, se montrer contemplatif et même triste en abordant des thèmes sombres dans une ambiance festive.
C’est l’éloge du flegme mystérieux et du kung fu, de la mélancolie et de la tragédie dans une ambiance jazzy éclectique parfois absurde, souvent comique, un peu loufoque. Rythmé au millimètre, Cowboy Bebop est un anime qui choisit quand prendre son temps et qui emmène son public dans une vengeance space-opera digne d’une pièce grecque où la catastrophe annoncée est inexorable. 
Après avoir décrit tout ceci sans rien écrire sur l’histoire de Cowboy Bebop, je ne peux m’empêcher de me figurer la circonspection de celles et ceux qui ne l’auraient pas vu. Mais je ne divulguerai rien et vous devrez aller le regarder pour comprendre cet aperçu.

Mes +

L’adéquation parfaite de la BO de l’incroyable génie de Yoko Kanno avec l’animation Sunrise dirigée par Shinichiro Watanabe et son scénario. 
Un anime qui sait s’arrêter quand il a donné son propos.
L’exploit de rendre tout ça cohérent sans avoir à tout expliquer.
Une leçon de narration par l’univers et l’ambiance 
La profusion de références pop cultures pertinentes pour l’histoire et utilisées à bon escient

Mes –

Mon seul regret sur Cowboy Bebop est son format télé 4:3. Vu les références cinéma et pop culture, il aurait mérité un format d’image large voire panoramique. Mais les contraintes de production de l’époque ne l’ont pas permis.
Les personnages sont voulus tellement iconiques qu’ils sont des stéréotypes.