Le mois dernier, on parlait film avec « Old Boy », cette fois-ci, retour aux mangas avec Jérôme qui nous parle de « Claymore » !

Descriptif

  • Genre : Shônen
  • Auteur : Norihiro Yagi
  • Sortie : Publié entre Mai 2001 et Octobre 2014
  • Terminé en 27 volumes.

Synopsis

Les Claymores sont des guerrières mi-humaines mi-démons auxquelles font appel les villageois pour se protéger des démons. Craintes et redoutées, on les distingue à leurs yeux argentés et à l’épée gigantesque qu’elles portent sur le dos, d’où leurs appellations par les humains de « sorcières aux yeux d’argent » ou bien de « Claymore » (le nom du type d’épée qu’elles utilisent).
Claire est l’une d’elles. Appelée dans un village pour éliminer les démons qui attaquent et dévorent la population, elle tue l’avant-dernier membre, devenu monstre, d’une famille déjà décimée. Le dernier survivant, Raki, se retrouvant seul, décide alors de la suivre. Il découvrira peu à peu les secrets et le destin tragique de ces femmes singulières.

Mes +

L’univers est riche et offre son lot de personnages marquants, entre les Claymores de différentes générations, les démons et l’Organisation. Même s’il semble manichéen au début, cet univers se révèle vite plus nuancé, et on finit par s’attacher à des personnages qui sont pourtant des antagonistes.
Le dessin est fin et détaillé. Certaines créatures sont juste magnifiques et font beaucoup penser aux œuvres de HR Giger (le créateur du xénomorphe de la saga Alien) avec cet aspect très bio-mécanique.
Les combats sont bien chorégraphiés. Ce que j’affectionne tout particulièrement, c’est que les personnages les plus forts restent impassibles quand ils se battent -ce qui, je trouve, accentue davantage leur puissance.
Un autre point que j’apprécie dans les affrontements : plus une Claymore pousse ses capacités, plus elle utilise de l’énergie de démon, et plus elle se rapproche d’eux. Si elle dépasse un certain seuil, elle ne pourra plus redevenir humaine, et rejoint les rangs de ceux qu’elle combattait jusque-là. Ça ajoute de la tension en plus dans les affrontements.

Mes –

Le graphisme a beau être agréable à l’œil, certaines Claymores se ressemblent trop.
Au départ le trait de l’auteur manque de personnalité et le seul moyen de différencier les protagonistes sont les coupes de cheveux. Si cela s’améliore par la suite, il demeure une certaine confusion entre certains personnages. Et on tombe dans certains excès pour les différencier entre elles tel que des oreilles en pointe. On s’y perd un peu par moment, d’autant qu’effectivement nous serons amenés à croiser de nombreux personnages, de différentes époques.
Egalement, on n’échappe malheureusement pas à certains archétypes de personnages vus et revus : la bavarde, la sadique, la stoïque, la tête brûlée.