Le mois dernier, on parlait série avec « Dark », mais cette fois, on va parler roman avec Élodie qui nous présente « La faucheuse » !

Descriptif

Titre : La faucheuse (VO : Scythe)
Genre : science-fiction / dystopie
Auteur : Neal Shusterman
Année de sortie : février 2017
Production : trilogie

Synopsis

Dans un monde post-apocalyptique, le contrôle de la vie humaine repose sur le Thunderhead, une intelligence artificielle. La mort, la famine et les maladies n’existent plus. Si vous êtes blessé, de la simple coupure à un coup mortel, vous êtes soigné et remis sur pieds. Vous pouvez même demander à rajeunir.  Cependant, afin de garder un équilibre, un groupe d’homme, appelé les faucheurs, ont le devoir de « glaner » les gens. Cela signifie qu’ils doivent tuer un certain nombre de personnes de manière définitive sans la possibilité de ressusciter. Les faucheurs ont un règlement et des quotas à respecter. Le Thunderhead n’a pas son mot à dire sur la gestion et les actions de cette communauté.
Dans ce premier volume de la trilogie, nous suivons Citra et Rowan : deux adolescents choisis par Maître faraday pour devenir apprentis faucheur. Nous découvrons donc, la communauté des faucheurs : ce qu’il s’y trame, les réflexions, les décisions prises et ce que cela induit en les suivant dans leur apprentissage.
Lors d’un congrès de faucheurs, il est décidé que seulement l’un des deux adolescents pourra au terme de l’apprentissage devenir faucheur, l’autre sera glané. Peu de temps après, Maître Faraday décède mystérieusement. Citra se voit confiée à Dame Curie tandis que Rowan se retrouve avec Maitre Goddard, deux maîtres qui n’ont pas la même vision du métier de faucheur. La première était proche de Maître Faraday, le second éprouve du plaisir à tuer et à semer la peur. De plus, les conditions émises avant la mort de leur mentor reste inchangés.

Mes +

A travers ce récit de science-fiction, Neal Shusterman nous plonge dans différentes réflexions philosophiques actuelles : la gestion des ressources pour tous, les conflits entre les hommes, la vie ou encore la mort. N’acceptant la disparition de certains proches, ce roman m’a aidé à relativiser : dans la vie, nous avons besoin de la mort pour que celle-ci est un sens.
L’auteur nous plonge dans ces réflexions tout en maniant l’art de l’intrigue et du suspense.
En effet, j’aime essayer de deviner la fin d’un roman ou d’un film, et sans y prendre garde, l’auteur nous mène de rebondissements en rebondissements.
Ce roman m’offre un mélange de roman policier et de roman de science-fiction : tout ce qui me plaît. J’aime le mélange des genres.

Mes –

Selon moi, le seul point négatif est le début du roman qui est un peu long. La curiosité m’a poussé à continuer et j’ai bien fait !
Après comme pour Harry Potter, la mort de certains personnages et la tournure de certains événement m’ont mis hors de moi !